Buena iniciativa desde Portugal: António de Sousa Franco, un hombre de estado al servicio del pluralismo educativo

Nos llega una buena iniciativa en forma de libro desde Portugal. En un contexto de polarización alrededor del pluralismo educativo y los derechos de los padres, distintos actores de la sociedad portuguesa han querido reivindicar una figura de consenso que reivindicaba este pluralismo.

António Luciano Pacheco de Sousa Franco fue un político y jurista portugués de la segunda mitad del siglo XX. Pero definirlo sólo como político y jurista se queda corto. Ministro con la izquierda y con la derecha Sousa de Franco es imprescindible para entender la sala de máquina y la cultura política portuguesa de la segunda mitad del siglo XX. Y en este contexto, de Sousa Franco escribió y mucho expresando su firme apoyo a la defensa y promoción de la libertad de enseñanza, o “ensino livre”. De los 70 a los 90 son múltiples sus textos, intervenciones políticas y contribuciones académicas en este sentido.

En un creciente contexto de tensiones en las discusiones educativas, la Asociación Portuguesa de Escuelas Católicas (APEC), atenta a los signos de los tiempos, pretendía recuperar la visión de esta personalidad sobre la libertad de enseñanza y llamar a la reflexión a otros ilustres ciudadanos que convivieron con él. Así pues, aprovechando el 80 aniversario del nacimiento de António de Sousa Franco se presentó juntos otros actores una recopilación de textos sobre el pluralismo educativo. Entre los otros actores responsables de esta iniciativa estaban la Rectoría de la Universidad Católica de Portugal y la Fundación Secretaría Nacional de Educación Cristiana (SNEC). La recopilación de estos textos junto a otros de varias personalidades académicas sirvieron para editar un libro que fue presentado el pasado 21 de septiembre.

Una buena muestra de la envergadura del personaje y de sus textos es que el Secretario General de Naciones Unidas, António Guterres, no quiso perder la oportunidad de prologar el libro.

Desde OIDEL celebramos esta iniciativa valiente que muestra que la libertad de enseñanza es parte esencial del derecho a la educación, y por tanto, debe ser respetada y defendida desde cualquier marco teórico e ideológico

Versão digital do livro: aqui

Anuncio publicitario

La Rapporteuse spéciale de l’ONU sur les droits culturels souligne l’importance de l’approche culturelle pour la mise en œuvre du Programme 2030

Le 20 septembre, la Rapporteuse spéciale des Nations Unies dans le domaine des droits culturels, Mme Xanthaki, a présenté son nouveau rapport à l’Assemblée Générale des Nations Unies à New York. Le contenu de ce rapport portait sur le rôle des droits culturels dans l’élaboration du Programme 2030. Les droits culturels permettent aux individus de développer et d’exprimer leur humanité et leur vision du monde par leurs valeurs, leurs croyances et leurs modes de vie. L’analyse a été faite du point de vue des enseignements tirés des politiques existantes dans ce domaine et des faiblesses rencontrées dans sa mise en œuvre.

Il convient de noter que le Programme 2030 s’inscrit dans le cadre des droits de l’homme, plus précisément de l’article 27 de la Déclaration universelle des droits de l’homme et de l’article 15 du Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels. Tous deux reconnaissent le droit de chacun de participer librement à la vie culturelle, de jouir des arts et de participer au progrès scientifique et aux avantages qui en découlent. En outre, il contient également des éléments propres à la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones en ce qui concerne le lien direct entre le développement et l’autodétermination reconnu à l’article 3 de la Déclaration.

Le rapport part du principe que les droits culturels devraient être un pilier fondamental du développement durable. Ainsi, une approche fondée sur ces droits est donc une garantie de succès pour tout programme de développement. Toutefois, le rapport indique que, malgré leur importance, les éléments propres aux droits culturels ne sont pas systématiquement inclus dans les plans d’élimination de la pauvreté et de développement social. À cet égard, le document souligne l’idée que le développement ne peut pas être durable que s’il n’intègre pas les droits culturels. Pour ce fait, il convient de tenir compte des éléments suivants :

  1. Le développement durable doit inclure le développement culturel, en reconnaissant les droits individuels et collectifs qui lui sont inhérents.
  2. Intégration des inégalités et des stéréotypes afin de garantir l’accès à l’information, à la recherche et aux ressources nécessaires pour prospérer.
  3. Le développement durable doit être déterminé librement par les communautés. De cette façon, il est atteint est aligné avec les aspirations, coutumes, et traditions de chaque groupe. 
  4. La résistance au modèle unique. Les droits culturels doivent être considérés sous l’angle de la diversité culturelle qui dépend des valeurs et des principes de chaque identité culturelle.
  5. Vous regardez vers l’avenir. Le développement durable doit évoluer constamment en permettant des transformations sociales adaptées aux besoins des différentes communautés culturelles.

Par ailleurs, le rapport dénonce des situations dans lesquelles le développement vise à éradiquer l’identité culturelle des communautés locales par des actions telles que l’accaparement des terres ou les déplacements et réinstallations forcés. En outre, il apparaît clairement que le développement durable peut constituer une menace pour les droits culturels dans le domaine de la conservation de la nature. Un exemple de ces deux situations est le cas du peuple autochtone batwa, originaire de l’Ouganda, qui a été contraint de se déplacer en raison de la construction d’un parc national en 1991, ce qui l’a conduit à la pauvreté. 

Comme solution à ce problème, des pays comme la Lituanie, l’Espagne ou le Ghana ont mis en place des outils de consultation et de participation citoyenne dans le processus de prise de décision sur la mise en œuvre des objectifs de développement durable. Ainsi, en garantissant la participation de la société civile à la vie culturelle, leurs droits culturels sont protégés.  Le rapport conclut en expliquant qu’il est indispensable de tenir compte des droits culturels dans les processus de développement durable.

Blanca Torrego

The UN Special Rapporteur on cultural rights highlights the importance of the cultural approach to the implementation of the 2030 Agenda

On 20 September the UN Special Rapporteur in the field of cultural rights, Ms. Xanthaki presented a report to the United Nations General Assembly in New York. The document covered the role of cultural rights in the development of the 2030 Agenda. Cultural rights ensure that individuals can develop and express their humanity and worldview through their values, beliefs, and ways of life. The analysis has been carried out from the point of view of the experiences gained in this area and the weaknesses found in its implementation.

It should be noted that the 2030 Agenda is framed by human rights, more specifically by article 27 of the Universal Declaration of Human Rights and article 15 of the International Covenant on Economic, Social and Cultural Rights. Both recognize the right of every person to participate freely in cultural life, to enjoy the arts and to participate in scientific progress as well as in its benefits. In addition, it also contains elements included in the United Nations Declaration on the Rights of Indigenous Peoples regarding the direct relationship between development and self-determination recognized in article 3.

The report was based on the premise that cultural rights should be a fundamental pillar of sustainable development and establishes that an approach based on them would be a guarantee of success for any development program. However, the report indicates that, despite their importance, cultural rights are not routinely included in poverty eradication and social development plans. In this regard, the document highlights the idea that development can only be sustainable if it incorporates cultural rights. The following elements should be taken into account:

  1. Sustainable development must include cultural development, recognizing the inherent individual and collective rights.
  2. Inclusion of inequalities and stereotypes to ensure access to information, research and resources needed to thrive.
  3. Sustainable development must be determined freely by communities. In this way it is achieved aligned with the aspirations, customs, and traditions of each group. 
  4. Resistance to the unique model. Cultural rights must be taken into account from the perspective of cultural diversity, which depends on the values and principles of each cultural identity.
  5. Looking to the future. Sustainable development must evolve constantly, enabling social transformations that are adapted to the needs of different cultural communities.

On the other hand, the report condemns situations in which development aims to eradicate the cultural identity of local communities through actions such as land grabbing or forced displacement and resettlement. Moreover, it also exposes that sustainable development can be a threat to cultural rights in the scope of nature conservation. An example of these two situations is the case of the Batwa indigenous people from Uganda, who, as a result of the construction of a national park in 1991, were forced to displace their settlement and as a ended in poverty. 

As a solution to this problem, countries such as Lithuania, Spain and Ghana have implemented tools both for consultation and citizen participation in the decision-making process on the implementation of the Sustainable Development Goals. Thus, by ensuring the participation of civil society in cultural life, the communities’ cultural rights are protected. 

The Rapporteur concludes the report by explaining that it is essential to take cultural rights into account when developing sustainable development policies.

Blanca Torrego

La Relatora Especial de la ONU en el ámbito de los derechos culturales señala la importancia del enfoque cultural para la implementación de la Agenda 2030

El pasado 20 de septiembre la Relatora Especial de la ONU en el ámbito de los derechos culturales, la Sra. Xanthaki, presentó su nuevo informa ante la Asamblea General de Naciones Unidas en Nueva York. El contenido de este informe era sobre el papel de los derechos culturales en el desarrollo de la Agenda 2030. Los derechos culturales garantizan que los individuos puedan desarrollar y expresar su humanidad y visión del mundo mediante sus valores, creencias, y modos de vida. El análisis se ha realizado desde el punto de vista de las experiencias de aprovechamiento en esta materia y de los puntos débiles encontrados en su implementación.

Cabe tener en cuenta que la Agenda 2030 está enmarcada en los derechos humanos, más en concreto en el artículo 27 de la Declaración Universal de Derechos Humanos y en el artículo 15 del Pacto Internacional de Derechos Económicos, Sociales y Culturales. Ambos reconocen el derecho de toda persona a participar libremente en la vida cultural, a gozar de las artes y a participar tanto en el progreso científico como en los beneficios que de él resulten. Además, también contiene elementos propios de la Declaración de las Naciones Unidas sobre los Derechos de los Pueblos Indígenas respecto a la relación directa entre el desarrollo y la libre determinación reconocida en su artículo 3.

El informe parte de la base de que los derechos culturales deberían ser un pilar fundamental del desarrollo sostenible, por lo que un enfoque basado en ellos es una garantía de éxito para cualquier programa de desarrollo. Sin embargo, el informe indica que, a pesar de su importancia, los elementos propios de los derechos culturales no se incluyen de manera habitual en los planes de erradicación de pobreza y desarrollo social. A este respecto, el documento resalta la idea de que el desarrollo solo puede ser sostenible si incorpora los derechos culturales. Para ello, se deben tener en cuenta los siguientes elementos:

  1. El desarrollo sostenible debe incluir el desarrollo cultural, reconociendo los derechos individuales y colectivos que le son inherentes.
  2. Inclusión de las desigualdades y los estereotipos con el objetivo de garantizar acceso a la información, la investigación y los recursos necesarios para prosperar.
  3. El desarrollo sostenible debe ser determinado de manera libre por las comunidades. De esta manera se consigue se alinee con las aspiraciones, costumbres, y tradiciones de cada grupo.
  4. La resistencia al modelo único. Los derechos culturales deben tenerse en cuenta desde el prisma de la diversidad cultural que depende de los valores y principios de cada identidad cultural.
  5. Miras al futuro. El desarrollo sostenible debe evolucionar de manera constante permitiendo transformaciones sociales que se adapten a las necesidades de las diferentes comunidades culturales.

Por otro lado, el informe denuncia situaciones en las que el desarrollo tiene como objetivo erradicar la identidad cultural de comunidades locales mediante acciones como el acaparamiento de tierras o los desplazamientos y reasentamientos forzados. Además, también se pone de manifiesto que el desarrollo sostenible puede ser una amenaza para los derechos culturales en el ámbito de conservación de la naturaleza. Un ejemplo de estas dos situaciones es el caso del pueblo indígena batwa, original de Uganda, que, debido a la construcción de un parque nacional en 1991, se vio obligado a desplazar su asentamiento y como consecuencia de esto terminó en la pobreza.

Como solución a esta problemática, países como Lituania, España o Ghana implementan herramientas de consulta y participación ciudadana en el proceso de toma de decisiones sobre la implementación de los Objetivos de Desarrollo Sostenible. De esta manera, garantizando la participación de la sociedad civil en la vida cultura, se protegen sus derechos culturales.

La Relatora concluye explicando que es imprescindible tener en cuenta los derechos culturales durante los procesos de desarrollo sostenible.

Blanca Torrego

What is the vision of the United Nations Secretary-General for the present and future of the right to education?

On the 22nd of September, during the United Nations Conference for the Transformation of Education, UN Secretary-General António Guterres shared his vision of the right to education. The UN’s most senior official began by stressing that education is a fundamental human right, the realisation of which has been a source of dignity and personal empowerment throughout history. He emphasised, in the same way, the importance of this right as a driving force for the advancement of social, economic, political, and cultural development.  

At the same time, we live in a critical moment in time for education due to pressing inequalities and fast and radical changes, as Guterres observed. The dissatisfaction of all stakeholders in education testifies to this challenge. Young people are not equipped with the knowledge, experience, skills, or values needed to thrive in a changing world. Teachers are poorly trained, undervalued, underpaid, and held back by certain methods and tools. Parents and families complain about the low return on their investment in their children’s education. Employers suffer from the skills mismatch when looking for employees, while many adults complain about the lack of access to affordable training and re-skilling opportunities.

In addition to the crises specific to education, other structural crises impact the future of this right also: climate change, poverty, growing inequality, cultural and political polarisation, lack of trust, and conflicts.  

Looking to the future, the Secretary-General underlined the relevance of the Sustainable Development Goals in order to transform the world towards 2030. In this regard, he mentioned the Future Summit in 2024 and encouraged the international community to contribute and collaborate for its success.

Referring to the pillars for rebuilding education to meet the challenges of the future, the Secretary-General suggested the report of the UNESCO International Commission on the Future of Education as a starting point. According to this report, a truly transformative education must be conceived as a common good: it must be built hand in hand with communities, families, parents, and children, respond to local, national, and global needs, cultures, and capacities, and promote the holistic lifelong development of all learners.

Guterres called to mind the four pillars of the Delors Report: learn to learn, learn to live together, learn to do and, consequently, learn to be. He pointed out that «learn to be» is the deepest purpose of education: to instil in learners the values and capacities to lead a meaningful life, to enjoy that life, and to live it fully and well.

The holistic consideration of “learn to be”, together with the conception of education as a common good, entails rethinking educational policies so that identity development for individual and community becomes an integral component of education in the 21st century.

The Secretary-General gave indications to the different actors of the international community on the Transformation of Education: ensure a learning environment that supports the development of all learners; enable teachers to become agents of change; harness the digital revolution for the benefit of education; and invest more, more equitably and more efficiently in education.   At the end of his presentation, recalled once more the relevance of all actors, including explicit parents and civil society.

Ignasi Grau

¿Cuál es la visión del presente y futuro de la educación del Secretario General de Naciones Unidas?

El pasado 22 de septiembre, durante la Conferencia para la transformación de la Educación de Naciones Unidas, el Secretario General de la ONU, António Guterres, presentó su visión sobre este derecho. El funcionario de más rango de Naciones Unidas empezó subrayando que la educación es un derecho humano fundamental, cuya realización ha sido fuente de dignidad y empoderamiento personal a lo largo de la historia. Enfatizó, en la misma línea, la importancia de este derecho como fuerza motriz para el avance del desarrollo social, económico, político y cultural.

No obstante, Guterres señaló el momento crítico de la educación debido a las desigualdades y al altamente cambiante mundo en el que vivimos. Muestra de ello es el descontento de todos sus actores: de los jóvenes, al no verse dotados de conocimientos, experiencia, habilidades o valores necesarios para prosperar en un mundo cambiante; de los profesores, al verse mal formados, infravalorados, mal pagados y frenados por ciertos métodos y herramientas; de los padres y familias, por la falta de rendimiento de las inversiones que hacen en la educación de los hijos; de los empresarios, por el desajuste de competencias; y de muchos adultos ante la falta de acceso a oportunidades de formación y recualificación asequibles.

Asimismo, junto las crisis propias de la educación, el Secretario General señaló las otras crisis estructurales que impactan el devenir de este derecho: cambio climático, la pobreza, la creciente desigualdad, la polarización cultural y política, la falta de confianza y los conflictos.

Mirando al futuro, el Secretario General subrayó la vigencia de los Objetivos de Desarrollo Sostenible, para poder transformar este mundo de cara al 2030. En este sentido, señaló la celebración en 2024 de la Cumbre del Futuro y animó a la comunidad internacional a contribuir y colaborar para su éxito.

En cuanto a los pilares sobre los que reconstruir la educación para hacer frente a los desafíos del futuro, el Secretario General señaló como punto de partida el informe de la Comisión Internacional de la UNESCO sobre el Futuro de la Educación. Según este informe una educación verdaderamente transformadora, debe concebirse como bien común: debe construirse de la mano de las comunidades, las familias, los padres y los niños, responder a las necesidades, culturas y capacidades locales, nacionales y mundiales, y promover un desarrollo holístico de todos los alumnos a lo largo de su vida.

Guterres se refirió a los cuatro pilares del Informe Delors: aprender a aprender, aprender a convivir, aprender a hacer y, en consecuencia, aprender a ser. Señaló que “aprender a ser” es el propósito más profundo de la educación: inculcar a los alumnos los valores y las capacidades para llevar una vida con sentido, disfrutar de esa vida y vivirla plenamente y bien.

La consideración holística del aprender a ser, junto con la concepción de la educación como un bien común, implican repensar las políticas educativas, de modo que la construcción de la capacidad de desarrollar nuestras identidades individuales y sociales sea un componente integral de la educación del siglo XXI.

El Secretario General dio pistas a los distintos actores de la comunidad internacional de la transformación de la educación señalando cuatro áreas: garantizar un entorno de aprendizaje que permita un pleno desarrollo de todos los alumnos; permitir que los profesores se conviertan en agentes de cambio; aprovechar la revolución digital en beneficio de la educación e invertir más, de manera más equitativa y eficiente en educación.

Asimismo, recordó de nuevo la relevancia de todos los actores, incluyendo explícitamente los padres y la sociedad civil, pidiendo una actitud abierta al cambio y a la colaboración.

Ignasi Grau

“CONVERSACIONES CON MI MAESTRA. Dudas y certezas sobre la educación” Catherine L’Ecuyer

In her recently published new book, “Conversaciones con mi maestra. Dudas y certezas sobre la educación” (“Conversations with my teacher. Doubts and certainties about education”), Catherine L’Ecuyer, a Canadian researcher based in Barcelona, dismantles current clichés about school and education.

As an expert on childhood and on the use of new technologies among children, the author warns of the trend that she calls «educational homeopathy», which are «ideas without scientific evidence» that seduce some teachers.

BACK COVER TEXT (own translation)

At a time of discontentedness with «traditional» education, and in the face of an increasingly wide range of innovative offers, too often, both parents and educators, feel lost. Classrooms have always been the battleground of political powers, and, for the last few decades, also of some economic powers, that use this space for the service of their changing interests. The absence of reflection on the aims of education has given free rein to the witticisms of educational gurus who have been allowed to play with schools.

WHAT IS HAPPENING IN TODAY’S CLASSROOMS? WHAT IS BEHIND CURRENT EDUCATIONAL PROPOSALS? “Conversations with my teacher “explains the main educational trends in today’s schools. Through a Socratic dialogue between a restless student teacher and a wise retired teacher, Catherine L’Ecuyer clarifies what the widespread methods are and where they come from: emotional education, neuroscience-based education, multiple intelligences, early stimulation, project work, cooperative learning, and others.

A work that breaks with the false dilemma between «new» or «traditional» education, and that provides clarity and tools for parents and educators to understand what is happening in schools today. A calm reading that deals with the importance of attention, and the role of imagination, and opens the horizon to culture, beauty, the pleasure of learning, and the desire to know.

Mayca San Andrés

“CONVERSACIONES CON MI MAESTRA. Dudas y certezas sobre la educación” Catherine L’Ecuyer

En su nuevo libro recientemente publicado, “Conversaciones con mi maestra. Dudas y certezas sobre la educación” (Espasa), Catherine L’Ecuyer, investigadora canadiense afincada en Barcelona, desmonta muchos tópicos actuales sobre la escuela y la educación.

Experta en infancia y en el uso de las nuevas tecnologías entre menores, la autora alerta contra la moda de lo que ella llama «homeopatía educativa», que vienen a ser «ocurrencias sin evidencia científica» que seducen a una parte de los maestros.

TEXTO DE LA CONTRAPORTADA

En un momento de desencanto respecto a la educación «tradicional», y ante el cada vez más amplio abanico de ofertas innovadoras, demasiadas veces condicionadas por el marketing o las modas, tanto padres como educadores tienen suficientes motivos para sentirse perdidos. Desde siempre las aulas han sido el campo de batalla de los poderes políticos, y desde hace unas décadas también de algunos poderes económicos, como una herramienta de control al servicio de sus cambiantes intereses. La ausencia de reflexión acerca de los fines de la educación ha dado vía libre a las ocurrencias de gurús educativos a los que se les permite jugar con una realidad tan trascendente como es la escuela.

¿QUÉ PASA HOY EN LAS AULAS? ¿QUÉ HAY DETRÁS DE LAS PROPUESTAS EDUCATIVAS ACTUALES?

Conversaciones con mi maestra te explica las principales corrientes educativas que encontramos actualmente en los colegios. A través del diálogo socrático entre un inquieto alumno de magisterio y una sabia maestra jubilada, Catherine L’Ecuyer esclarece en qué consisten y de dónde vienen los métodos más difundidos en nuestras escuelas: la educación emocional, la basada en la neurociencia, las inteligencias múltiples, la estimulación temprana, el trabajo por proyectos o el aprendizaje cooperativo, entre otros.

Una obra que rompe con el falso dilema entre educación «nueva» o «tradicional», y aporta claridad y herramientas para padres y educadores con el propósito de entender lo que está sucediendo hoy en los colegios. Una lectura sosegada que trata de la importancia de la atención, del rol de la imaginación, y que abre el horizonte a la cultura, a la belleza, al placer de aprender y al deseo de conocer.

Mayca San Andrés

Religious Liberty and Education: A Case Study of Yeshivas vs. New York – How should the state regulate private and religious schooling?

In 2020, Jason Bedrick, Jay Greene and Matt Lee coedited a book entitled Religious Liberty and Education: A Case Study of Yeshivas vs. New York, published by Rowman & Littlefield. The editors are three esteemed experts in the field of education policy: Jason Bedrick was, at the time, director of policy for EdChoice and an adjunct scholar with the Cato Institute, Jay Greene is Distinguished Professor and Chair of the Department of Education Reform at the University of Arkansas, and Matt Lee is Distinguished Doctoral Fellow and Senior Research Assistant in the Department of Education Reform, also at the University of Arkansas.

The book looks at public policy on education in America and explores the crucial regulatory role of the state in supervising religious education. In particular, it provides a close examination of the Yeshiva controversy, instance where the state arguably exceeded the boundaries of its regulatory role, to the detriment of parents’ right to choose a school according to their beliefs. The term “Yeshiva” designates Orthodox Jewish private schools, run by Hasidic Jewish sects.

Yeshivas were subject to criticism from a group of activists called Young Advocates for Fair Education (YAFFED). YAFFED accused these schools of not providing an adequate secular education. Subsequently to these allegations, the New York State Education Department enforced stricter requirements that private schools must satisfy to comply with New York’s education law. The implementation of the new guidelines, which are much more difficult to meet in practice, generated a public outcry because this may effectively hinder religious liberty and education.

The Yeshiva controversy reveals the inherent tensions that underpin the relationship between religion and education. Furthermore, it stresses the importance of striking a balance between on the one hand, upholding the right of the parents to choose an education for their children in line with their religious belief and, on the other hand, preserving the right of children to receive an adequate education guaranteed by the state.

The purpose of Religious Liberty and Education: A Case Study of Yeshivas vs. New York is rightly to find an intersection between right to education and religious free exercise. To that end, the book takes into consideration diverse religious perspectives and expert analysis from a broad range of professional backgrounds. In an editorial review, Yuval Levin (editor of National Affairs) insisted that finding such intersection is determinant for the future of our free societies. Hence, Religious Liberty and Education: A Case Study of Yeshivas vs. New York addresses a key societal issue and may be worth the read.

Chloé Vermenouze

If you want to know more, you can buy the book in the following link:

Religious Liberty and Education: A Case Study of Yeshivas vs. New York – le rôle de l’état dans la régulation des écoles privées religieuses

Religious Liberty and Education: A Case Study of Yeshivas vs. New York est un ouvrage publié en 2020 par Rowman & Littlefield Publishers et co-édité par Jason Bedrick, Jay Greene et Matt Lee. Les éditeurs sont tous les trois experts dans le domaine de la politique éducative. En effet, Jason Bedrick, était au moment de la parution du livre, directeur stratégique de EdChoice et chercheur adjoint au Cato Institute. Jay Greene, quant à lui, est professeur émérite et président du département de la réforme éducative à l’Université d’Arkansas. Matt Lee est impliqué dans ce même département, en sa qualité de docteur émérite et adjoint principal à la recherche.

L’ouvrage examine les politiques éducatives américaines et s’intéresse au rôle déterminant joué par l’État dans la réglementation des écoles privées religieuses. En particulier, il traite de la polémique de Yeshiva (en anglais, « Yeshiva controversy »), instance où l’État de New York s’est vu reprocher d’avoir outrepassé les limites de son rôle de réglementation, au détriment du droit des parents de choisir une école conforme à leurs croyances.

Le terme « Yeshiva » désigne les écoles privées orthodoxes juives, gérées par des juifs hassidiques. Ces écoles ont fait l’objet de critiques émanant d’un groupe d’activistes appelés les Jeunes Défenseurs pour une Éducation Juste ou « Young Advocates for Fair Education (YAFFED) ». YAFFED reproche aux écoles privées orthodoxes juives de ne pas offrir une éducation laïque adaptée. Suite à ces allégations, le département de l’éducation de l’État de New York a imposé des critères plus stricts que les écoles privées sont tenues de satisfaire pour se conformer à la loi sur l’éducation de l’État de New York. La mise en place de ces nouvelles directives, beaucoup plus difficiles à suivre en pratique, pourrait entraver la liberté religieuse. De fait, cela a généré une indignation générale.

La « polémique de Yeshiva » met en lumière les tensions inhérentes à la relation entre religion et éducation. De plus, cette polémique révèle l’importance de trouver un équilibre entre d’une part, maintenir le droit des parents de choisir une école pour leurs enfants conformément à leurs croyances religieuses et, d’autre part, préserver le droit de chaque enfant de recevoir une éducation suffisante garantie par l’état.

L’objectif de Religious Liberty and Education: A Case Study of Yeshivas vs. New York est justement de trouver un point de rencontre entre le droit à l’éducation et la liberté religieuse. Dans cette perspective, l’ouvrage prend en compte diverses perspectives religieuses et des analyses d’experts issus de différents secteurs professionnels. Dans une revue, Yuval Levin (éditeur de National Affairs) a insisté sur le fait que trouver ce point de rencontre est capital pour le futur de nos sociétés libres. Ainsi, Religious Liberty and Education: A Case Study of Yeshivas vs. New York répond à un problème de société déterminant et mérite d’être lu.

Chloé Vermenouze

Le livre peut être acheté via le lien suivant :